La mobilisation depuis le 5 décembre 2019 reste très engagée contre le projet de réforme des retraites voulu par le Président Macron et son gouvernement. Tout comme une majorité des Français.e.s y sont opposé.e.s.
Un simulacre de démocratie
Samedi 28 février en fin d’après-midi le Premier Ministre Edouard Philippe est à la tribune de l’Assemblée Nationale. Il y fait l’annonce du passage du projet de loi sur les retraites sans vote, en sortant l’arme ultime de ceux qui sentent qu’ils auront beaucoup de mal à faire passer la « pilule » . Cette arme s’appelle l’article 49 alinéa 3 de la constitution de 1958. Arme qui a été utilisée par d’autres gouvernement dont la majorité ne permettait pas d’avoir avec certitude un vote favorable des député.e.s.
Une solution pré-établie par l’éxécutif
L’opposition a choisi de déposer des amendements au nombre de 41000. Les débats dans l’hémicycle sont donc âpres. Les réponses apportées aux questions de l’opposition nous éclairent sur le VRAI fond de cette réforme qui ne profitera qu’au « Capital ».
L’arme ultime de ceux qui sentent qu’ils auront beaucoup de mal à faire passer la« pilule ».
Mais, selon le Premier Ministre, ces amendements montrent une volonté d’obstruction des débats de l’Assemblée Nationale et c’est ce qui conduit le gouvernement à faire usage du 49.3, faisant ainsi fi de la démocratie parlementaire.
Depuis maintenant trois mois les mobilisations interprofessionnelles, les reprises de l’outil de travail par les salarié.e.s, les sondages divers et variés démontrent le rejet massif de la population de ce projet de loi mortifère.
Il faut continuer à construire le rapport de force pour obtenir un autre projet pour nos retraites.