Pourquoi se syndiquer ?

Le syndicalisme ?

C’est vous, c’est nous !

 

Cher – chère collègue, bonjour,

Dans vos collectifs de travail, ou au travers des différents volets du dialogue social dans nos entreprises, vous avez entendu parler des organisations syndicales et en particulier de la CGT.

Exerçant ou étant appelé à exercer des responsabilités dans nos entreprises, vous serez acteur des rapports sociaux qui participent de la vie au travail.

L’Ufict (Union fédérale des Ingénieurs Cadres et Techniciens) est une organisation de la CGT.

Un espace d’expression, animé par des cadres et agents de maîtrise, où s’élaborent collectivement des réponses aux préoccupations particulières.

Un espace autonome, mais en convergence avec les intérêts de toutes les catégories de salariés. Saviez-vous que cette organisation spécifique de la CGT rassemble de plus en plus de cadres et technicien.ne.s du secteur de l’énergie ?

Aujourd’hui ce sont près de 9000 salariés cadres, chercheur.e.s et agents de maîtrise qui sont adhérents à l’Ufict Mines Energie.

Cette progression, dans toutes les entreprises de notre secteur, traduit une dynamique autour d’une démarche de co-élaboration, d’écoute et de respect mutuel, une démarche qui privilégie l’analyse du réel à la posture.

Elle traduit un intérêt certain pour le syndicalisme que nous pratiquons, un syndicalisme qui prend en compte la place particulière que vous occupez dans le travail et qui cherche en tout lieu à rassembler les salariés.

 

Le travail détourné de son sens

Chaque jour dans vos activités et vos responsabilités, vous mesurez les conséquences économiques et sociales des choix stratégiques des entreprises du secteur énergétique.

Des entreprises qui sont confrontées à la contradiction de devoir faire appel à des salariés de plus en plus qualifiés et diplômés et de contraindre le travail pour en tirer le plus de rentabilité financière possible, pour satisfaire une politique qui s’éloigne des intérêts collectifs.

Dans ce contexte, le management relègue souvent au second plan les qualifications, confond performance et disponibilité, met en péril la vie privée. En favorisant l’individualisation des situations, il nie la dimension collective du travail et va parfois jusqu’à bafouer les droits individuels et collectifs.

 

Construisons ensemble des alternatives

Nous proposons de construire une réelle responsabilité des encadrants, en revendiquant notamment la négociation des objectifs et des moyens liés à l’exercice de sa responsabilité :

  • la recherche de sens au travail,
  • le droit au libre-arbitre,
  • les capacités d’initiative et de propositions.

Autant de besoins légitimes lorsque l’on souhaite que son travail et celui de ses collègues ou collaborateurs fassent sens et que s’exerce pleinement son niveau de qualification dans l’entreprise.

Ainsi, la recherche d’une éthique et l’exercice de la citoyenneté dans l’entreprise sont pour nous essentiels et constituent une alternative réelle aux dispositifs de chartes éthiques et à la logique d’ « adhésions aux valeurs » prônés par les entreprises et dans lesquels les cadres et technicien.ne.s sont le plus souvent enfermés.

 

En quoi la CGT est-elle différente ?

L’idée est souvent avancée (et portée par les directions des entreprises) que la CGT serait uniquement un syndicat d’ouvriers-employés, passéiste et d’opposition systématique. C’est une idée reçue : non seulement elle s’est dotée, depuis longtemps de structures spécifiques dédiées à l’encadrement et aux professions techniciennes, mais elle a vocation à s’adresser et à défendre tous les salariés, dans une démarche partant de leur travail et de leur position dans l’entreprise.

La CGT a clairement fait le choix d’un syndicalisme qui fait du respect de la parole et de l’avis des adhérents et salariés, le cœur de la construction des réponses aux problèmes posés : un syndicalisme d’adhérents et de conquêtes sociales. Un syndicalisme qui met ses analyses et propositions au service de l’élaboration collective de la revendication.

Inscrivant la défense des situations individuelles dans le cadre collectif de l’égalité des droits, ses combats portent leurs fruits, que ce soit dans les CSE (Comité Social et Economique), Commissions paritaires comme dans les négociations à tous les niveaux (Unités, entreprises, et branches professionnelles). Dans tous ses lieux, des collègues cadres et technicien.ne.s de la CGT vous représentent sur l’ensemble des dossiers qui détermine la qualité de votre vie au travail : reconnaissance des diplômes, déroulement de carrière, temps de travail, stratégie des entreprises et politique industrielle, modes de management et responsabilité sociale.

 

Le soutien c’est bien mais ce n’est pas suffisant

Certains d’entre vous nous expriment leur soutien lors d’initiatives, de prises de positions ou par leur vote à l’occasion de diverses élections. Participer à l’étalonnement de la représentativité du personnel dans une entreprise, confier à la CGT le ou les premiers rôles, c’est très important.

Mais cet acte n’apparaît–il pas insuffisant aujourd’hui ?

Se syndiquer, c’est se donner en permanence les moyens de l’action collective et individuelle. La CGT est financée à 80 % par les cotisations de ses adhérents ; son indépendance est ainsi réellement assurée.

Le ou la syndiqué(e) dispose alors d’un nouvel espace d’expression, de débats et de propositions où la parole de chacun est respectée. Les syndiqués nourrissent la réflexion collective et s’en enrichissent à leur tour. Pour cela, ils disposent en primeur de l’information de la CGT et bénéficient de notre publication mensuelle « Options » et de son supplément Mines Energies.