Lutter contre le DUMPING social

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AGIR POUR LA HAUSSE DES SALAIRES

Les règles de gouvernance économique européennes ont pour effet de peser sur les salaires. Avec l’inflation, les salaires réels ont baissé dans la quasi-totalité des pays européens en 2023. Mais pas les profits qui ont explosé, ce qui explique d’ailleurs une bonne partie de l’inflation, de l’aveu même de la BCE !
Sans les campagnes revendicatives offensives menées par les syndicats de chaque pays européen pour exiger des salaires répondant aux besoins des travailleur·ses, il n’y aurait jamais eu de directive européenne sur le salaire minimum. Adoptée en 2022, elle fait référence à un double seuil permettant de fixer le salaire minimum à un montant correspondant à au moins 60  % du salaire médian et à 50  % du salaire moyen, ce qui devrait permettre à plus de 25 millions de travailleur·ses en Europe de bénéficier d’une hausse de salaire. C’est un outil de lutte contre le dumping social et pour une convergence des salaires vers le haut en Europe.

Des mesures sont aussi prévues pour reconstruire les systèmes de négociation collective mis à mal par les réformes néolibérales ou carrément détruits par les politiques d’austérité imposées par la Troïka dans certains pays (Grèce, Espagne, Portugal). Il faut maintenant se battre pour que cette directive soit correctement transposée dans tous les pays européens ! Les entreprises multinationales, qui mettent en
concurrence les emplois, territoires et systèmes productifs doivent être mieux contrôlées : une révision de la directive sur les CE européens est plus que nécessaire, afin de les doter de véritables pouvoirs d’information-consultation qui précèdent la prise de décision de l’entreprise.

Des sanctions efficaces et dissuasives doivent impérativement être mises en place pour un respect effectif de ces règles.

POUR FAIRE ÉVOLUER POSITIVEMENT LE CADRE SOCIAL EUROPÉEN, LA CGT EXIGE :

  • Une directive sur le télétravail et le droit à la déconnexion ;
  • Une directive sur les risques psycho-sociaux ;
  • Un renforcement de la législation sur la santé et la sécurité sur les lieux de travail ;
  • Une révision de la directive sur les CE européens.

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