La loi de « transition énergétique pour la croissance verte » a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale. La discussion commence au Sénat le 29 janvier 2015. Nous avons déjà évoqué et partagé avec vous notre avis sur son contenu. Non seulement nous estimons qu’elle ne répond pas aux besoins de notre pays mais qu’elle annonce indirectement des remises en cause réelles qui fragiliseraient toute la filière industrielle, le service public et l’intérêt général dans les années à venir. La privatisation annoncée du secteur de l’hydraulique – article qui, pour nous, doit être retiré du projet de loi -, le plafonnement de la production d’origine nucléaire, la régionalisation de moyens de production, l’absence de projet social pour les salariés du secteur de l’énergie n’en sont que les conséquences apparentes.