Mettre fin à un pan de la recherche nucléaire au CEA, élaguer les effectifs à EDF pour mieux découper l’entreprise et offrir, à terme, des morceaux de choix au privé. A nouveau dans ce numéro, il est question d’abandon de projets, de suppression de postes et de privatisation. Cependant, sur ce thème, nous nous intéresserons plutôt… à la SNCF. Car, sa privatisation annoncée fait peser de nouveaux dangers sur le nucléaire, dans le domaine du transport. Comment pourrions-nous accepter que la tutelle publique se dessaisisse de sa responsabilité de sûreté pour la transmettre à des entreprises privées dont le premier objectif est de satisfaire le portefeuille de leurs actionnaires ?
Après avoir embauché au début de la décennie au rythme de 5 000 jeunes chaque année, voilà qu’EDF, pour la seconde fois dans son histoire récente, propose à ses salarié.e.s des dispositifs de départ en retraite anticipée. Celles et ceux qui partent sont heureux, mais celles et ceux qui restent ? Et bien, elles.ils devront se débrouiller : accepter une perte de savoir-faire liée au départ des plus ancien.ne.s, apprendre à faire encore plus avec toujours moins.
Dans cette société grise et atone, il devient impératif de trouver des moments de respiration. Pour les militants de l’Ufict, la préparation et le temps d’un congrès représentent ce temps nécessaire de vitalité. Rechercher de nouvelles têtes, penser renouvellement des instances comme du syndicalisme CGT sont porteurs d’avenir. Un peu de vent nouveau, de discussions stimulantes, de vision à long terme, voilà ce que nous recherchons. Et si vous veniez à Gréoux le 25 mars prochain, on pourrait en discuter non ?
Marie-Agnès Combesque
Membre du Bureau exécutif de l’Ufict
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