L’édito

Les crises que nous traversons bouleversent notre vieux monde : crise sanitaire avec la covid et ses conséquences sur notre vie quotidienne ; crise humanitaire avec les guerres qui asservissent les peuples ; crise écologique avec le réchauffement climatique dont les impacts sont déjà d’une violence inouïe pour l’humanité…

Au rythme actuel, le réchauffement climatique risque d’atteindre 2,7 °C en 2100. Le rapport 2022 du GIEC, validé par 195 pays membres, livre un constat alarmant ! C’est bien toute l’humanité qui joue sa survie : catastrophes naturelles de plus en plus rapprochées, conséquences sur la production alimentaire, hausse du prix des aliments, malnutrition, accès à l’eau… D’ores et déjà, 3,6 milliards d’habitants vivent dans des situations très vulnérables au changement climatique. Les experts évoquent les risques à venir pour 1 milliard d’habitants des régions côtières, menacés dès 2050… sachant que les solutions à court terme, comme la construction de digues sur le littoral, sont totalement inadaptées.

Face à tous ces défis, nous devons inventer un nouveau modèle. Le débat de la présidentielle, de par le contexte actuel de la flambée des prix de l’énergie, a mis notre secteur au centre de l’actualité : mix énergétique, nucléaire du futur, accès à l’énergie pour tous, prix, tarifs… autant de sujets sur lesquels les candidats se sont exprimés, avec plus ou moins de brio et dont certaines propositions se rapprochent du Programme Progressiste de l’Énergie, construit par notre fédération et les revendications de notre confédération : 32 h, retraite à 60 ans… mais attention aux candidats adeptes de l’esclavagisme moderne !

Olivier Titrent
Secrétaire Général Adjoint de l’Ufict-CGT

 

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