Le 29 septembre, les ingénieurs, cadres et techniciens étaient nombreux à défendre leur pouvoir d’achat. Le 6 octobre prochain, date de la prochaine journée de négociations avec les employeurs, les agents vont devoir une nouvelle fois se mobiliser pour que les employeurs revoient leur proposition, bien loin de compenser l’inflation.
Des mesures nécessaires pour combler le poids de l’inflation
Dans un contexte d’augmentation des prix rarement atteint, il est temps que les employeurs cessent d’accorder aux salariés des revalorisations salariales inférieures à l’inflation. En 10 ans, hors mesures individuelles, les salariés ont perdu plus de 11 points de pouvoir d’achat (soit l’équivalent de 4 NR). Dit autrement, seuls les salariés ayant bénéficié d’avancements au choix ces dernières années, n’ont pas perdu de pouvoir d’achat. Et pour la CGT, ces mesures individuelles (de plus en plus rares) n’ont en aucun cas vocation à limiter les conséquences de l’inflation ! Elles doivent avoir comme seul but de reconnaître l’investissement, le professionnalisme et le travail des salariés.
Des mesures exceptionnelles pour les bas salaires malgré un tassement de la grille
La politique salariale minimaliste des employeurs a eu pour effet de faire passer le salaire de base sous le SMIC. Sa revalorisation génère mécaniquement un tassement de la grille.
La flambée exceptionnelle des prix nécessite des mesures salariales toutes aussi exceptionnelles, particulièrement pour les bas salaires qui n’arrivent plus à boucler les fins de mois. Cependant, tous les salariés, quel que soit leur niveau dans la grille de salaires, méritent de maintenir leur pouvoir d’achat !
Des propositions largement insuffisantes
Le 22 septembre, lors d’une séance de négociations, les employeurs ont proposé une augmentation de la grille de salaire de 1,5 %, accompagnée d’une mesure plancher de 800 euros, garantissant une augmentation minimum de… 61,54 euros brut par mois pour tous ! C’est largement insuffisant au regard de l’inflation galopante subie.
Une seule solution : une augmentation du SNB à hauteur de l’inflation
Les employeurs doivent changer de braquet et augmenter les salariés qui créent la richesse plutôt que les dividendes des actionnaires. Il est temps d’augmenter le SNB de manière significative en assurant un minimum de 200€ pour TOUS.
Les mobilisations précédentes ont permis des avancées… toujours insuffisantes. Le 6 octobre, élevons d’un cran le rapport de force !
L’histoire le prouve, les avancées sociales sont toujours obtenues par un rapport de force. Les lignes commencent à bouger, elles doivent aboutir sur nos revendications légitimes comme cela a été le cas dans d’autres entreprises.