Comment le gouvernement empêche une Europe de la coopération et de la solidarité

LA CGT S’OPPOSE À L’EUROPE NÉOLIBÉRALE.

Nous voulons une autre Europe, une Europe des peuples, pour que le contenu social, économique et écologique de la construction européenne réponde aux besoins et aspirations du monde du travail, sur la base de la coopération et de la solidarité, et non pas de la mise en concurrence généralisée comme c’est le cas actuellement.

POUR METTRE LES TRAVAILLEUR·SES, LES DROITS SOCIAUX ET LA DÉMOCRATIE AU CENTRE DE LA CONSTRUC-
TION EUROPÉENNE, IL FAUT :

  • Une révision des traités européens pour dépasser la vision mortifère de la « concurrence libre et non faussée » comme principe organisateur de l’Union européenne dont la mise en œuvre se traduit par une attaque des services publics, de la politique industrielle et des droits sociaux notamment.
  • Abandonner le pacte de stabilité et de croissance (PSC) car il interdit aux États membres de dépasser un niveau de déficit de 3 % et de 60 % d’endettement, ce qui empêche toute politique de progrès, attaque les services publics et pénalise l’investissement public en Europe.”
  • Une démocratisation du cadre de gouvernance politique afin d’apporter un changement fondamental au processus de décision de l’Union européenne, notamment en renforçant les pouvoirs du Parlement européen et des organisations syndicales.”
  • Placer les droits sociaux au cœur de la construction européenne afin de lutter contre la pauvreté, le dumping social, les inégalités sociales et territoriales, en apportant des réponses sur le salaire minimum, les pensions, la formation, l’emploi et les conditions de travail, etc., au lieu de favoriser des politiques visant à réduire les dépenses sociales.
  • Sécuriser et renforcer la démocratie, l’État de droit et les droits fondamentaux face à la progression de l’extrême droite.

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