De Grenoble, en 1999, où fusionnaient la FNTSS-CGT et la FNE-CGT, à Bordeaux en mars dernier, les congrès de la FNME-CGT se succèdent tous les 3 ans. Ils constituent des moments clés pour définir les orientations syndicales, débattre des enjeux du secteur énergétique et des défis qui nous font face, afin de défendre au mieux les intérêts collectifs des salariés de notre secteur.
Options aborde ce congrès au travers de différentes expressions, entre autres, celle de Fabrice Coudour, notre nouveau Secrétaire Général Fédéral, et celle de Sophie Binet, mais aussi des « primo-congressistes » et un regard sur le syndicalisme mondial et européen.
Mais un congrès est aussi, et surtout, l’occasion de découvrir, en particulier pour celles et ceux qui n’ont jamais participé à un évènement national, réunissant des camarades de toute la France et issus de toutes nos entreprises. Par quoi ont-ils été surpris ? Déçus peut-être ? Qu’est-ce qu’ils ont particulièrement apprécié ? L’Ufict-CGT est allée à la rencontre des congressistes.
Bienvenue au 8ème congrès de la Fédération Nationale des Mines et de l’Energie de la CGT !
ALEXIA
L’ambiance générale était très dynamique ! J’ai pu porter mon message sur les femmes et leur place dans la CGT. J’ai eu des retours positifs suite à mon intervention, et cela a provoqué des conversations constructives avec des délégués que je ne connaissais pas.
Certaines divergences de points de vue sont aussi apparues dans les débats entre militants. Cela m’a un peu surprise alors que nous avons tous les mêmes problèmes, comme les journées à rallonge, alors que la CGT revendique la semaine des 32 h…
NICOLAS
Tant de personnes à gérer sur toute une semaine… Quelle logistique ! Tant sur le fond que sur la forme, ça m’a impressionné. Tout était parfai- tement organisé pour que nous puissions avoir des moments d’échanges divers : avec notre région, avec nos structures propres, et aussi avec des militants dont on a fait la connaissance ! Du coup, cela permet de conforter notre vision du militantisme CGT, mais aussi de créer de nouveaux réseaux, très utiles pour les actions en cours sur mon périmètre. Et puis, nous avons eu la présence de Sophie Binet ! La période est complexe et son discours rassembleur était porteur d’espoirs pour les années à venir.
NAWAL
Les journées sont longues et denses, mais je retiens surtout la cohésion et l’émulation durant les débats. Les témoignages des camarades réunionnais qui vivent encore les conséquences de la tempête étaient très touchants. Et puis la journée consacrée au syndicalisme international était très riche. Ça rela- tivise beaucoup les choses par rapport à nos conditions à nous, en France, et ça nous remet les idées en place. C’est aussi porteur de perspectives et ça fournit une énergie utile pour continuer à mener les combats qui nous font face.
Il y a aussi des codes bien définis qui sont parfois difficiles à appréhender pour un 1er congrès, comme le système de prise de parole. Mais j’ai passé un très bon congrès, dans une ambiance fraternelle et j’en garde un très bon souvenir.