Une première historique : la CGT arrive en tête au BRGM en progressant de 15,7 % !

Les élections au Conseil d’Administration du Bureau de Recherches Géologiques et Mi- nières (BRGM), renouvelé tous les 5 ans, se sont déroulées du 3 au 10 décembre dernier. Six sièges salariés étaient en jeu et le taux de participation de 58 % a progressé légèrement par rapport à 2019.

La CGT du BRGM confirme ses récents bons résultats

En effet, avec 36,2 % des suffrages exprimés, la CGT arrive en tête pour la première fois dans l’histoire électorale de l’Etablissement, enregistrant une très forte progression de 15,7 % par rapport aux élections de 2019. Elle devance la CFDT, syndicat majoritaire historique qui recueille 35 % (- 6,4 %), ainsi que la CFE-CGC à 28,8 % (- 9,4 %).

36,2 % chez les Ingénieurs et Cadres et 36 % chez

Les Techniciens et Agents de Maîtrise Il est à noter que l’audience de la CGT est identique dans chacun des deux collèges représentés au BRGM : 36,2 % chez les Ingénieurs et Cadres et 36 % chez les Techniciens et Agents de Maîtrise. Avec ces bons résultats, la CGT gagne 1 siège, tandis que la CFDT en perd un. Ainsi, les trois organisations représentatives disposent chacune désormais de deux sièges dans le nouveau Conseil d’Administration.

Une campagne bien ciblée

La CGT du BRGM s’est focalisée sur les missions de l’Etablissement et les légitimes questionnements des moyens alloués, ainsi que sur les attentes du personnel. Car ces élections se sont déroulées dans le contexte d’une réorganisation en profondeur du BRGM inédite depuis un quart de siècle, avec la création de deux filiales, qui succèdent à la mise en place en 2023 d’un nouveau référentiel des emplois scientifiques particulièrement traumatisant. Cette réorganisation a mis (provisoirement) en sourdine le mouvement social en faveur de la revalorisation des rémunérations du personnel.

Une réorganisation en profondeur du BRGM, avec la création de deux filiales

Face à cette situation, la CGT a amplifié sa démarche consistant à aller au plus près des préoccupations des salariés avec, comme chaque année, un nombre toujours croissant de dossiers de rémunérations insuffisantes remontés auprès de la direction. Elle a aussi, et pour la première fois, alerté sur le positionnement inadéquat de nombre d’agents dans le nouveau référentiel des emplois, ainsi que sur des retards injustifiés d’évolutions de carrières. Il est vraisemblable que la CGT a récolté les fruits de ses efforts à traduire au mieux les attentes et besoins du personnel.

En 2025, le syndicat va revendiquer le retour d’une grille des salaires et des classifications abolie depuis 1996 : dès ce début d’année un modèle sera présenté à la direction et aux agents, pour une politique salariale plus juste et ambitieuse. Puis fin 2025, viendra le renouvellement du CSE. Si le syndicat a des raisons d’espérer confirmer, voire amplifier sa dynamique, rien n’est jamais acquis et la CGT sera toujours aux côtés des salariés afin de transformer l’essai inscrit en décembre dernier lors des élections au CA.

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