Mobilisé.e.s pour plus de reconnaissance le 21 juin

Les blocages de site s’amplifient. Plus de 150 sites sont occupés par des salarié.e.s en grève. Et, contrairement à ce que les employeurs tentent de nous faire croire, tou.te.s sont attaché.e.s aux missions de service public. En réalité, ils.elles s’opposent aux suppressions de postes, aux dégradations des conditions de travail et à l’austérité salariale.

La provocation des employeurs

Cette situation de blocage est la conséquence du refus des directions d’entendre les revendications légitimes des salarié.e.s exprimées depuis plusieurs mois. Elles s’obstinent encore aujourd’hui à ignorer le mal être et la colère des salarié.e.s en grève. Pire, elles lancent une campagne de dénigrement à l’encontre de celles et ceux qui sont mobilisé.e.s en tentant de les discréditer. L’Ufict CGT dénonce fermement cette attitude qui entraîne un climat social délétère.

Dégradation des conditions de travail

Les employeurs accusent les grévistes de mettre en péril les missions de services publiques. Mais n’inversons pas les rôles ! C’est bien la politiques financière de reversement massif de dividendes aux actionnaires qui réduit les augmentations de salaire individuelles et met en danger l’avenir des distributeurs Enedis et Grdf. Aujourd’hui, si l’essentiel des salarié.e.s mobilisé.e.s sont des agent.e.s des bases opérationnelles. Les cadres et agent.e.s de maîtrise plus silencieux.ses subissent aussi la diminution des AIC, des effectifs, le manque de reconnaissance, l’intensification de la charge de travail et les fermetures de sites. Et les encadrant.e.s subissent des injonctions paradoxales difficiles à gérer.

Il n’y a pas de fatalité, d’autres choix existent

L’Ufict-CGT demande :

  • l’augmentation du Salaire National de Base,
  • la reconnaissance des compétences et des qualifications,
  • l’arrêt des stratégies et réorganisations qui favorisent le temps court de la finance au détriment du temps plus long des ambitions industrielles, de recherche et de services publics.

Les ingénieurs, les cadres, les agent.e.s de maîtrise et les technicien. ne.s ont toute leur place dans cette mobilisation du 21 juin pour faire valoir
leurs intérêts

Pour participer, avec l’ensemble des salarié.e.s, à la co-construction des solutions alternatives.

L’Ufict-CGT vous appelle à décider, dans vos collectifs de travail, des formes d’initiatives et d’action qui permettent à chacun.e de s’inscrire pleinement
dans ce mouvement.

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