2018 démarre avec des perspectives économiques encourageantes : l’INSEE indique que la croissance de 1,9 % enregistrée en 2017 devrait se poursuivre en 2018. Idem pour l’investissement des entreprises avec 1 % de mieux en début d’année et un commerce extérieur qui ne devrait plus peser négativement sur la croissance à la fin du premier semestre. Si les signaux économiques sont au vert, les indicateurs sociaux minorent cet optimisme. Les citoyen.ne.s de ce pays ne bénéficieront pas de cette embellie économique car leur pouvoir d’achat va encore souffrir avec l’augmentation de la CSG, un regain d’inflation et de nouvelles hausses fiscales. Du côté de la branche des IEG, mêmes constats d’austérité, les dernières luttes des salarié.e.s, pour une nécessaire revalorisation de leur rémunération, ont tout juste permis d’arracher la compensation de la hausse de la CSG (pour les actif.ve.s seulement).

Toujours rien donc pour les salarié.e.s pourtant premiers contributeur.trice.s de ce renouveau économique bénéficiant pour l’essentiel au patronat. C’est dans ce contexte que RTE lance ses premières banderilles sur la grille de classification en annonçant la fin des Groupes Fonctionnels. La réaction des salarié.e.s a contraint la Direction à négocier préalablement. Cependant, la question reste posée et doit l’être au bon niveau : la branche.

La situation financière de New Areva Holding est inquiétante. L’entreprise, endettée à hauteur de sept milliards d’euros, paie l’absence de stratégie globale dans la filière nucléaire depuis de nombreuses années. La pérennité du site de La Hague ne sera garantie que si l’Etat s’engage en affirmant sa volonté de maintenir le cycle du combustible fermé…
Impossible de lâcher la plume sans vous adresser nos meilleurs vœux de bonheur et de santé pour une année 2018 que nous voulons plus juste socialement.

Priscille Cortet et Eric Thiebault
Secrétaires généraux de l’Ufict – CGT

 

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