L’édito

Depuis le 15 novembre 2021, trois Organisations Syndicales (CFDT, CFE-CGC, FO) ont signé l’accord Travailler Autrement Manager Autrement (TAMA) à EDF SA. Un accord qui cache son véritable but dans son intitulé, quoi que… si on y regarde d’un peu plus près, le MA (Manager Autrement) non négociable pour les directions, est bel et bien la pierre angulaire de cet accord, qui, sous couvert de projets d’équipes, conduira à n’en pas douter vers une auto-exploitation des salariés. La médecine du travail a été volontairement écartée par les directions des négociations et de leurs suites, malgré des demandes réitérées des négociateurs CGT.

Mais pour véritablement progresser côté Sécurité et Santé dans les entreprises, il faut en premier lieu accepter de regarder la réalité en face. Nous ne pouvons que nous opposer à la Direction quand celle-ci affirme que ce n’est pas la pression financière qui conduit à des résultats affligeants en 2021…

En effet, le plan d’économies Mimosa à EDF de 500 millions €, augmente la pression au travers des baisses d’effectifs en interne et des montants des prestations en externe : cela pèse directement et indirectement sur les salariés statutaires et prestataires. L’inflation du prescriptif, de la densité du travail, du stress, de la surcharge et de la pression sont accentués par la politique économique du groupe. Au-delà de la responsabilité sociale de l’entreprise c’est de leur vie que certains payent ces politiques !

Un grand moment de démocratie salariale au sein des IEG s’est achevé le 24 novembre avec les élections des CMCAS. Elles déterminent la représentativité des organisations syndicales et le nombre de sièges des représentants des salariés dans les Activités Sociales. La FNME-CGT reste toujours la première OS au niveau national avec un résultat de presque 48 %, malgré un scrutin plus que chaotique.

Juste avant le bouclage de cet Options – qui est passé ponctuellement au format bimensuel (raison pour laquelle vous ne l’avez pas eu fin novembre) – s’est aussi terminé le congrès de l’UGICT du 23 au 26 novembre à Rennes, où notre Ufict était représentée par pas moins de 29 congressistes.

José Fernandes et Alain Perrigault. Membres du bureau Ufict.

 

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