Options N°689 – Décembre 2023

ÉDITO

Le cycle électoral de renouvellement des CSE est en cours, mais les résultats dans notre secteur sont loin d’être satisfaisants. Car même si nous restons la 1ère Organisation Syndicale de la branche des IEG, nous reculons dans presque toutes les entreprises, jusqu’à devenir 2ème organisation à EDF !

Les explications à ce recul sont multifactorielles, à commencer par le changement sociologique de nos entreprises. À EDF, Enedis, RTE, ENGIE, GRDF, GRT-gaz, il y a 4600 cadres de plus inscrits sur les listes électorales depuis 2019 (17 % de cadres en plus à Enedis, 12 % à GRDF…) et en parallèle 2168 inscrits de moins dans le collège exécution. Cela met en lumière une dynamique claire sur laquelle notre Union Fédérale alerte depuis des années. Nous avons donc à en tirer tous les enseignements, à requestionner nos pratiques et priorités avec lucidité.

Pour cela, nous pouvons nous appuyer sur quelques bons résultats, comme à la centrale nucléaire de Penly : la CGT progresse de 27 % en 2019 à 47 % et double son nombre de voix dans le collège maîtrise (128 à 253 voix) et dans le collège cadre (23 à 54 voix). Toutes les autres Organisations Syndicales reculent dans tous les collèges !
De même, à l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, composé à 80 % d’ingénieurs et chercheurs, les salariés ont voté à 48,55 % pour leurs représentants CGT au CSE qui conservent leur première place.

A nous tous, donc, d’appliquer la recette miracle : proximité, écoute, réponse aux besoins des salariés qui semble être un point commun récurrent à ces victoires ! C’est le cœur de la démarche CGT et il est grand temps de revenir aux fondamentaux : être la CGT de tous les salariés, exécution, maîtrise et cadre !

Plus que jamais, dans cette période compliquée, la structuration de notre Union Fédérale démontre toute sa pertinence !

Olivier Titrent

Secrétaire Général adjoint Ufict-CGT

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