Options N°694 – Mai 2024

ÉDITO

Les élections européennes du 9 juin prochain seront cruciales pour notre avenir et chaque vote va compter pour nos vies, dans et hors du travail.

Comment la CGT pourrait-elle se taire quand la droite détruit les services publics, quand les libéraux saccagent le secteur de l’énergie, quand l’extrême droite, par ses votes à l’Assemblée Nationale, dévoile son vrai projet : contre des salaires minimum en Europe et leurs revalorisations, contre l’égalité femmes/hommes, contre la responsabilisation des multinationales, contre la protection des travailleurs ubérisés…

Ne nous y trompons pas : l’extrême droite est contre la justice, la solidarité et la démocratie. Elle est l’ennemie de celles et ceux qui travaillent. Avec la Confédération Européenne des Syndicats et l’appui des députés européens progressistes, la CGT a gagné des directives européennes pour mettre en place un salaire minimum au niveau européen, protéger les lanceurs d’alerte, responsabiliser les multinationales vis-à-vis de leurs sous-traitants dans le monde entier, imposer la transparence des salaires…

D’où l’importance d’avoir au Parlement européen des députés progressistes qui portent les revendications des salariés… même si la CGT reste indépendante et ne soutient pas de candidat, et qu’à l’heure du vote chacun est libre de son choix. Mais de par ses valeurs et son histoire, notre organisation s’opposera toujours à ceux qui font reculer nos droits sociaux, qui détruisent notre société, l’environnement, nos entreprises, la démocratie…

Construisons donc une Europe sociale et des peuples, une Europe du travail face à une Europe de la finance et du capital afin que le message au soir du 9 juin soit clair : Ni fascisme, ni libéralisme !

Olivier Titrent

Secrétaire général adjoint Ufict-CGT

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