L’instauration d’un âge pivot puis son retrait provisoire du projet de loi : la nouvelle supercherie du gouvernement.
Une mascarade qui ne répond en rien aux attentes
Les annonces autour de l’âge pivot étaient cousues de fil blanc depuis l’intervention d’Edouard Philippe le 11 décembre. Le seul objectif est de focaliser le débat sur cet âge pivot pour éviter de traiter du sujet central de ce projet : la baisse inévitable du niveau des pensions pour favoriser la capitalisation.
Se contenter de soutenir les grévistes et espérer qu’ils obtiennent le retrait n’est plus suffisant
La bataille d’idées contre ce projet est engagée
Les explications sur la nocivité de ce projet fleurissent partout : tracts des organisations syndicales, expressions sur les réseaux sociaux et sur certains médias … Ces décryptages semblent avoir convaincu une majorité de salariés, au vu des taux de grévistes qui ne baissent pas depuis début décembre, et une majorité de citoyens, qui affirment soutenir le mouvement. Alors que manque t-il pour faire reculer ce gouvernement ?
Un élargissement indispensable pour gagner le retrait
Force est de constater que nous peinons à renforcer le rapport de force. Trop nombreux sont les salariés qui, bien que convaincus du caractère régressif de cette réforme restent spectateurs. Certes, participer à un mouvement de grève n’est pas anodin et la crainte d’être stigmatisé par la hiérarchie pèse mais, l’enjeu et l’obstination du gouvernement à jouer la carte du pourrissement nécessitent de franchir le pas.
L’heure n’est plus à vivre ce mouvement historique par procuration, mais bien d’y participer si nous voulons gagner le retrait.
Le retrait est encore possible
L’annonce gouvermentale du recours aux ordonnances pour permettre de prendre ces mesures rapidement et dans l’opacité totale démontre une certaine fébrilité. Par ailleurs la mobilisation des dernières semaines a permis de contraindre le gouvernement à reculer sur le prétendu caractère universel de sa réforme, en maintenant certains régimes spéciaux.
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Pour gagner le retrait, il faut amplifier de manière significative le nombre de salariés et notamment des ICT qui s’engagent dans des actions sous toutes leurs formes, notamment la grève.
Les 14, 15 et 16 janvier, nous vous donnons rendez-vous en grève et dans les manifestations !