8 MARS Faisons avancer l’égalité entre les femmes et les hommes

Les inégalités entre les femmes et les hommes restent tenaces : malgré des avancées obtenues par les mobilisations sociales et les luttes des femmes, d’énormes progrès sont encore à faire !

 

Des inégalités salariales persistantes

Selon l’INSEE, en prenant en compte tous les secteurs, les postes et les temps de travail, les femmes gagnent 25 % de moins que les hommes.

Dans les entreprises des Industries Électriques et Gazières, même si les écarts sont réduits sur le salaire de base par niveau de GF, ils demeurent importants sur la rémunération globale : la faute aux rémunérations complémentaires. En effet, 4 femmes sur 5 ne perçoivent pas de primes (notamment parce qu’elles occupent des postes qui en sont exclus), et quand elles y sont éligibles les montants attribués sont plus bas.

 

Plafond de mère pour les femmes qualifiées

Avec 44h30 de temps de travail moyen pour les cadres, les femmes doivent choisir entre consacrer du temps à leurs enfants ou prendre de nouvelles responsabilités professionnelles.

L’inégale répartition des tâches domestiques et parentales (même si cela évolue dans le bon sens) conduit trop souvent les femmes à renoncer à une partie de leur salaire en passant à temps partiel afin de trouver un équilibre. Cette forme de temps partiel « subi » impacte fortement l’évolution professionnelle des femmes. Au sein des Industries Électriques et Gazières, cela concerne 15 % des femmes et a non seulement des conséquences sur le rythme de prise de NR, mais aussi sur le passage au GF supérieur (classification des emplois). Si l’analyse de l’ancienneté moyenne dans le même GF est déjà défavorable aux femmes à temps plein, particulièrement dans le collège cadre, le temps partiel accroit considérablement le temps passé dans un GF. Une femme maitrise, en temps partiel, devra attendre 6 ans pour obtenir un GF, contre 4 ans si elle est à temps plein.

 

Le Plafond de verre supérieur

Dans nos entreprises, il existe un « plafond de verre supérieur » encore significatif si l’on regarde les taux de féminisation des populations dirigeant.e.s dans nos entreprises (souvent entre 5 et 8 points en deçà du taux de féminisation des COmités de DIRection). D’ailleurs les femmes sont moins présentes dans les plus hauts classements de la grille (GF 18 et 19).

 

Télétravail

En première ligne pour pallier la fermeture des écoles et des crèches, les contraintes subies par les femmes pendant la crise ont généré une augmentation du stress, des cas de burn out avec le sentiment de mal faire son travail.

 

Pour inverser cette tendance inacceptable l’Ufict-CGT revendique :

▶     La revalorisation des métiers féminisés.

▶     La mise en place de réels indicateurs de suivi de carrière pour rendre visibles ces discriminations.

▶     Des augmentations générales de salaires ainsi que des critères d’évaluation et de rémunération individuelle transparents et objectifs.

▶     Mettre fin au présentéisme, et ne plus être obligé.e.s de choisir entre carrière et vie de famille.

▶     La réduction du temps de travail et la semaine de 4 jours.

▶     Un droit à la déconnexion réel et effectif (trêve des messageries, absence de réunions tardives).

▶     La même durée pour le congé paternité / maternité post naissance pour aider à un meilleur partage des tâches.

 

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour le droit des femmes, l’Ufict-CGT appelle à la mobilisation, qui peut passer par :

▶   Une journée de grève ;

▶ Un débrayage (ou une déconnexion) à 15h40 (heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent

d’être payées) ;

▶ L’interpellation de l’employeur sur les écarts de salaire ;

▶ La participation aux manifestations organisées dans toute la France ;

▶ Une action symbolique sur le lieu de travail (port d’un foulard violet, affichage d’un fond d’écran pour celles et ceux qui télétravaillent…).

 

#8mars15h40

En grève pour l’égalité

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