Actu Cadres – Octobre 2021

octobre 2021

► Télétravail, un an après : je t’aime, moi non plus

Après l’enquête menée en avril 2020, l’Ugict-CGT publie « Télétravail, un an après », une étude complète qui a recueilli 15 000 réponses de cadres et de professions intermédiaires au niveau interprofessionnel autour d’une centaine de questions.

Les retours quantitatifs comme les 10 000 verbatims libres attestent d’un vécu hétérogène et d’aspirations nuancées et variées. Malgré des conditions dégradées, le télétravail est plébiscité comme vecteur de temps libéré et d’autonomie au travail. Il s’accompagne d’une redéfinition des priorités et d’une quête de sens sur le contenu et la finalité du travail. La quasi-totalité des répondants souhaite ainsi continuer à télétravailler mais pas à temps plein.

A l’heure où ces accords se mettent en place dans nos entreprises, il est important d’encadrer ce mode d’organisation car, bien que majoritairement souhaité, les questions de temps de travail, de santé et de pérennité des collectifs sont clairement posées

Découvrez la synthèse des résultats

 Et si vous voulez accéder à une présentation courte des résultats en vidéo …

 

► Engie et les Services à l’énergie : un autre avenir que la vente est possible

Le Groupe ENGIE a mis en vente la plus grande partie des services à l’énergie, sous le nom d’Equans. Après l’amont gazier, après l’eau et la propreté, voilà maintenant la vente des services, affaiblissant encore le Groupe et conduisant inéluctablement à son absorption par un Groupe plus puissant.
La CGT défend un autre avenir.

Voir le communiqué de la coordination CGT 

 

► Négociations classification-rémunération dans les IEG : nos propositions

Dans le cadre des négociations sur les classifications-rémunérations en cours depuis mi 2020, l’Ufict-CGT a édité 5 tracts d’analyses pour informer les salariés des enjeux autour de ces sujets. Depuis les employeurs ont dévoilé leurs intentions, très éloignées de celles de la CGT. Pour aider à mieux appréhender ce sujet complexe tant sur les classifications que sur les futures évolutions salariales, l’Ufict-CGT répond à vos interrogations au travers de « questions/réponses ».

https://ufictfnme.fr/tag/classification/

La mobilisation du 19 octobre a été une réussite avec plus d’un salarié sur 3 en grève dans les Industries Électriques et Gazières. Les employeurs ont donné rendez-vous aux Organisations Syndicales le 15 novembre pour discuter des mesures salariales. D’ici là, l’Ufict-CGT appelle les ingénieurs et cadres à s’engager pour obtenir un système de classification et de rémunération de haut niveau !

Pour peser sur ces négociations, signez également la pétition

 

► Et si l’on passait à 32h !

Travailler moins, travailler mieux, travailler toutes et tous… c’est l’objectif affiché par la CGT pour la réduction du temps de travail à 32h ou 4 jours sans perte de salaire.

Cela peut paraitre ambitieux… et à l’encontre de certains discours actuels, et pourtant, si l’on y regarde de plus près, les arguments ne manquent pas !

  • La réduction du temps de travail va dans le sens de l’histoire : d’ailleurs en 1930, Keynes écrivait « que 100 ans plus tard, grâce aux évolutions techniques, la semaine de 15 heures suffirait à produire les richesses alors nécessaires à l’homme… »
  • Avoir un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, figure parmi les premières préoccupations des cadres, et cela pourrait être possible en parvenant à déconstruire nos modèles socio-culturels et en faisant d’autres choix économiques.
  • L’actualité internationale récente est éloquente : outre les expérimentations menées par le gouvernement espagnol dans 200 entreprises et l’expérience des pays scandinaves, le Japon vient d’inscrire la semaine de 4 jours à son programme pour lutter contre l’épuisement au travail.

Travailler moins sans perte de salaire est une proposition réaliste…

Retrouvez notre dossier ici :

https://ufictfnme.fr/themes/temps-de-travail/

https://ufictfnme.fr/wp-content/uploads/sites/13/2021/05/4.pdf

 

► AGIRC-ARRCO : hold-up sur les points

Négocié à la hussarde pendant les vacances d’été, un accord sur la retraite complémentaire du privé – l’AGIRC-ARRCO – vient d’être signé par le Medef, la CFDT et la CFTC qui ne représentent qu’un tiers des salariés.

En 2021 et 2022, en application de cet accord minoritaire, la valeur de service du point va perdre 1 % de pouvoir d’achat alors que le montant moyen des pensions a déjà diminué de 18 % entre 2011 et 2019 contre 8 % pour les autres salariés (Source : AGIRC/ARRCO).

https://ugictcgt.fr/agirc-arrco-hold-up/

 

 

 

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