La question de la reconnaissance est centrale à la fois dans notre enquête et au cours du colloque que nous avons organisé. C’est un axe majeur de travail si l’on veut donner plus d’attractivité à ces métiers, ce qui est absolument nécessaire, vu la difficulté parfois à pourvoir certains emplois. Cette faible attractivité est bien sûr liée au nivellement par le bas des classifications alors que, dans le même temps, les responsabilités ont augmenté.
Même si beaucoup apprécient la richesse de leur métier (notamment au plan relationnel et en matière d’autonomie), les MPro expriment clairement un manque de reconnaissance et un niveau de classification trop faible. Ils évoquent aussi le manque de communication dans la ligne managériale ainsi que le manque de considération et d’appui.
Nous proposons :
- Le maintien de l’accès à ces métiers pour partie grâce à la promotion interne.
- Une formation complète (technique et relationnelle) et un accompagnement pour ceux qui souhaitent accéder à ces postes et en ont le potentiel – l’accès à ces métiers ne doit pas être lié uniquement à la mobilité géographique.
- La définition d’un parcours professionnel clair et assorti de classifications associées avec échéances dans le temps (par exemple dans les IEG la prise rapide du GF9 comme GF « pivot »), un délai de passage cadre avec formation associée pour ceux qui le souhaitent.
- La mise en cohérence de ces parcours entre les différentes entreprises au sein d’une branche professionnelle.