Durcir le mouvement : c’est le gouvernement qui l’impose – Mobilisation du 7 mars

La mobilisation de chacun compte pour bloquer l’économie !

Le recul de l’âge de départ à la retraite imposé sans fondement ne passe pas ! L’opposition à ce projet de réforme est inédite et exceptionnelle : nous étions 2 millions le 19 janvier et 4 millions le 31 janvier, du jamais vu depuis 30 ans !

 

Le mépris des gouvernants envers leurs citoyens

Mais le gouvernement n’entend pas et continue d’asséner ses arguments fallacieux. Un tel mépris est totalement inacceptable. Il va donc falloir passer à la vitesse supérieure et bloquer l’économie du pays pour obtenir le retrait de cette réforme injuste et injustifiée ! Si cette action recueille le soutien  de  60%  de  la  population,  il  est  nécessaire  que chacun participe. Et c’est bien le comportement irresponsable de ce gouvernement, qui impose cette solution.

 

Les cadres sont aussi partie prenante contre cette réforme

Eux aussi se sont mobilisés en nombre contre cette réforme, et c’est bien légitime ! Car les salariés les plus diplômés, comme tous les autres, seraient également fortement pénalisés si la réforme venait à passer. Leurs responsabilités nécessitent des efforts considérables et un temps de travail excessif tout au long de la carrière, souvent au détriment de l’équilibre familial et personnel. Eux aussi refusent cette réforme qui aurait, dans nos entreprises, au-delà des impacts personnels, des conséquences sur les recrutements nécessaires qui sont de plus en plus difficiles, dans nombre d’entités, tant nos métiers et leurs rémunérations sont de moins en moins attractifs, et cela depuis des années. Sans notre régime spécial, inclus dans notre contrat de travail, comment attirer de nouvelles recrues ? Et comment travailler sereinement au sein des équipes, avec des salariés sous des contrats et des droits différents ?

 

Se « mobiliser », agir, dans la durée, est difficile mais possible

Même si les questions sont multiples : « Qu’est-ce que mes collègues vont penser ? », « Comment ma hiérarchie va réagir ? », « Mon travail peut-il attendre ? » … il n’y a plus d’autres solutions que d’agir. Le droit de grève et d’action appartient à chacun et faire grève « par procuration », via ses collègues, ne permettra pas de faire plier ce gouvernement.

A chacun de trouver, en fonction de son métier, la manière la plus efficace d’entrer et de poursuivre ce mouvement déjà massif : il faut maintenant désorganiser le travail, entraver le fonctionnement de l’économie. Chacun a sa place à prendre pour contribuer à amplifier et durcir la mobilisation en cours depuis début janvier. La prochaine journée d’actions et de manifestations du 7 mars prochain, et celles qui devraient suivre, doivent gagner encore en ampleur par la participation, la contribution de chacun. N’hésitez pas à vous rapprocher de nos structures Ufict-CGT.

 

Nous prenons nos responsabilités, au gouvernement de prendre les siennes !

Non, la responsabilité de ce qui va se passer dans les prochaines semaines n’est pas celle des grévistes et des manifestants, soutenus par les syndicats. C’est bien celle de ce gouvernement autoritaire et coupé des réalités du monde du travail et des salariés.

 

Continuons la mobilisation, nous avons toutes et tous une responsabilité individuelle et collective pour gagner contre ce qui serait un recul social scandaleux, pour nous et nos enfants, au seul service de la finance et des promesses faites aux libéraux par ce Président.

Ne les laissons pas nous voler deux ans de vie et réduire nos pensions et celles de nos enfants.

A partir du 7 mars, agissons !