Intervenons sur les modes de management

person holding pencil near laptop computer

Le dernier sondage réalisé auprès des agents de maitrise et des cadres de notre secteur par l’institut ViaVoice pour l’Ufict-CGT pointe clairement du doigt les pratiques actuelles de management, sources de risques psychosociaux et en contradiction avec leur éthique professionnelle…

Des managers bridés !

Ces dernières années les modes de management se sont transformés : nous sommes passés de modes «  historiques  » plutôt verticaux et hiérarchiquesà un mode « collaboratif ». Une méthode fondée sur l’autonomie du salarié (encore faut-il la définir) et surtout sur l’auto-organisation, l’auto-régulation (sans le manager), au sein d’un projet d’équipe. Cela s’appuie sur la définition des objectifs, sur des « valeurs partagées », sur des soi-disant« fiertés », et la mise en place de « règles du jeu » où l’on incite souvent les salariés à se répartir les activités entre eux et parfois à partager leur « humeurdu jour »… les limites sont dépassées !

Quel impact sur les collectifs de travail et sur le rôle des managers ?

Le développement de ce mode de management interroge sur les collectifs de travail et sur le rôle des managers dans l’avenir. En s’appuyant sur le «  besoin d’autonomie  » exprimé par les salariés, les expérimentations en matière d’« entreprise libérée » vont de plus en plus loin : des agents décident entre eux qui doit avoir une augmentation salariale dans l’équipe, ou du meilleur candidat pour être leur responsable… Non seulement cela tend à remettre en cause la légitimité du manager, mais ces méthodes, sous prétexte d’auto-régulation, font souvent porter les contraintes financières et d’organisation aux équipes de travail. Est-ce au service du bien-être et de la motivation des salariés, ou tout simplement pour accroître encore plus la productivité ?

Ne laissons pas ce sujet aux employeurs !

Les managers, en particulier les managers de proximité ou de première ligne, ont été très fortement sollicités depuis la pandémie pour mettre en place des nouvelles organisations de travail. Ils ont dû s’adapter en développant de nouvelles capacités d’animation, souvent avec pour unique formation quelques modules de e-learning souvent insuffisants.

3 revendications prioritaires de l’Ufict-CGT

  • Un management fondé sur la reconnaissance de l’expertise professionnelle et de la technicité en lieu et place du management par les coûts.
  • Un véritable droit d’expression et de propositions de l’encadrement.
  • L’affirmation du rôle essentiel des managers de proximité (MPRO) ou managers première ligne (MPL) dans les organisations de travail et dans leur rôle de régulation.

En votant pour la CGT, reprenons le pouvoir sur les modes de management !

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