Agissons pour une reconnaissance juste et équitable !

Sous prétexte d’une soi-disant obsolescence de notre système de rémunération, les employeurs proposent de le « moderniser », en dégradant davantage la situation.

Un nouveau système pour une moindre reconnaissance

Depuis plusieurs années, les employeurs persistent dans leur volonté de réaliser des économies    au détriment des salarié.e.s, par des augmentations du Salaire Nationale de Base en dessous de l’inflation, et des baisses constantes d’avancements aux choix ou de reclassements. Aujourd’hui  forts du mécontentement des salarié.e.s, ils se sentent légitimes pour proposer des modifications. Mais attention, elles aggraveront surtout la situation : réduction des repères (GF) et du montant des NR (0,1 % d’augmentation contre 2,3 % en moyenne aujourd’hui, avec un minimum de 1 %)…

A terme, ils diminueront le nombre de NR distribués au profit des rémunérations périphériques. On rentrerait alors dans un système d’individualisation et de “fait du prince”. Faire reconnaître son travail réel et son investissement ne sera pas plus facile demain ! Et l’argument de pouvoir distribuer davantage d’avancements plus souvent ne fonctionne plus, ils nous ont déjà chanté cette ritournelle en 2008 lors de la précédente réforme où les NR étaient alors de 5 %.

 

Des mesures éloignées des attentes de l’encadrement

Au-delà de grever leur propre pouvoir d’achat, les mesures proposées par les employeurs ne leur permettront pas davantage de reconnaître décemment et équitablement leurs équipes. Comment motiver ses troupes quand il s’agira de rétribuer une compétence, une qualification, l’atteinte des objectifs ou l’investissement avec une augmentation de 30 euros ?

 

La fausse bonne solution de l’augmentation du variable

Pour justifier leur volonté d’accroître la part variable dans la rémunération, les employeurs s’appuient sur leurs baromètres sociaux pour affirmer que les agents sont insatisfaits de la rétribution de la « performance » et de la « contribution ». En effet, les salarié.e.s. ont beau maîtriser de mieux en mieux leur métier, et prendre en charge des activités de plus en plus complexes… Ils ne voient pas d’augmentations de leur salaire à hauteur de leur investissement. Le variable apparaît donc comme LA solution.

Pourtant cette rémunération qui échappe à tout contrôle social, est attribuée selon des critères subjectifs et peut surtout fluctuer, voire disparaître. C’est d’ailleurs tout l’enjeu pour l’employeur, qui y voit un moyen d’ajustement salarial et de rétorsion individuelle très efficace.

Pour l’Ufict-CGT, ces négociations sont l’occasion d’obtenir un système transparent, collectif et objectif permettant de mieux faire valoir la reconnaissance de son travail, de son investissement et de sa qualification.

 

L’Ufict-CGT vous invite à vous mobiliser pour la défense du pouvoir d’achat ensignant massivement la pétition : https://chng.it/FH2bdZN9c4

et en participant à la journée nationale d’action du 19 octobre.

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