Toujours en quête d’optimisation des coûts, les employeurs ont profité du développement du télétravail pour se lancer dans la chasse au m² en instaurant le Flex office. Il s’agit de mettre en place d’immenses Open-Spaces dans lesquels les salariés se partagent les postes de travail en fonction des disponibilités.

Présenté comme une facilitation du travail collaboratif, le Flex Office permet surtout aux Directions d’économiser sur la surface de bureaux.

Des impacts négatifs sur les salariés

Si les Flex Offices peuvent faciliter le partage de compétences, ils comportent surtout de nombreux risques : perted’intimité avec la dépersonnalisation du poste de travail, perte de repères, difficultés de concentration, stress de nepas avoir de bureau disponible… Sans compter que transporter et ranger ses affaires chaque jour constitue un irritant supplémentaire.

Le Flex Office change radicalement notre approche du travail, et favorise les Risques Psycho-Sociaux.

Retour d’expérience vis-à-vis du travail

Avec le Flex Office, les conditions de travail se dégradent, ce qui pousse nombre de salariés vers le télétravail, souvent par stratégie de fuite. Par sa standardisation de l’espace de travail, il provoque chez le salarié le sentiment d’être facilement remplaçable.

Aux Etats-Unis, précurseurs en la matière, une étude de la BBC de 2017 pointe une perte de productivité de 15 %, et un risque deuxfois plus accru de maladie. Une autre étude menée par Harvard montre que les échanges oraux diminuent de 70 % au profit d’échangesvirtuels qui eux augmentent.

A EDF, les retours d’expériences montrent que les Open-Spaces dégradent la sérénité du travail, et que les échanges diminuent. Si certaines entités ont réintroduit des cloisons dans des bureaux ouverts, lorsque qu’un Flex Office est instauré, le retour en arrièreest plus que difficile.

6 revendications prioritaires de l’Ufict-CGT

• Le respect des normes de bureaux.
• Un poste de travail attitré pour chaque salarié.
• Des bureaux adaptés aux besoins, qui peuvent aller du bureau individuel à des bureaux de 4 personnes maximum.
• Des espaces permettant aux salariés de s’isoler à tout moment de la journée.
• Des salles de réunion en nombre suffisant.
• Le respect de la confidentialité avec des bureaux individuels notamment pour les managers…

En votant CGT, reprenons le pouvoir sur nos environnements de travail !

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