D’une entité unique et intégrée qui a fait tout son succès par le passé, les entreprises de l’énergie sont aujourd’hui morcelées, filialisées, excessivement sous-traitantes, désoptimisant ainsi une chaîne de valeurs vertueuse pourtant indispensable à la population.

Des entreprises intégrées : la clé du succès

La construction du parc nucléaire français en moins de 30 ans en a été le plus parfait et brillant exemple : des salariés sous un même statut, travaillant dans les mêmes conditions et dans un but commun. Ils et elles ont démontré toute leur efficacité et leurs compétences au fil des ans, faisant de EDF le leader mondial du nucléaire, et de la France un pays d’avant-garde en matière de politique énergétique.

Mais nous nous en sommes aujourd’hui bien éloignés. La France a cédé aux pressions d’une Europe libérale qui ne voie dans le démantèlement des grands énergéticiens qu’un marché juteux. L’électricité française est aujourd’hui de plus en plus gérée par la finance, et à revers de l’intérêt des usagers.

Fédérer tous les salariés du secteur est une nécessité !

Les entreprises de l’énergie se composent d’une multitude de filiales et de sous-traitants. Le sentiment d’appartenance à une grande entreprise, n’est plus une valeur majoritairement partagée, la cohésion des équipes, le sentiment d’œuvrer ensemble, non plus. Comment fédérer efficacement ceux qui produisent, ceux qui distribuent et ceux qui commercialisent, alors même qu’ils ne se parlent plus ? Comment penser qu’un agent de la production puisse être motivé par son travail alors même que ce qu’il produit est honteusement bradé via le système de l’ARENH ?

Réintégrer les activités pour éviter la perte des compétences

Les dirigeants successifs qui ont démantelé nos entreprises n’ont rien à voir avec des capitaines d’industrie ayant une vision stratégique d’avenir. Seuls comptent les profits à distribuer aux actionnaires, la variable d’ajustement étant toujours la masse salariale, générant suppressions d’emplois, utilisation abusive de la sous-traitance et donc perte des compétences à grande échelle.

4 revendications prioritaires de l’Ufict-CGT

  • Une sortie du marché de l’énergie afin que les usagers ne subissent plus des augmentations abusives de tarif.
  • Une sortie de l’ARENH afin que les entreprises du secteur de l’Energie retrouvent des marges financières pour investir dans les futurs outils de production, de distribution, sur les effectifs…
  • L’application du statut des IEG dans toutes les entreprises qui produisent, distribuent et/ou commercialisent de l’électricité et du gaz.
  • L’intégration des filiales dans les entreprises intégrées des IEG.

En votant pour la CGT, revenons à des entreprises intégrées et exigeons un statut de l’énergéticien pour tous les salariés du secteur !

REVENONS A DES ENTREPRISES INTEGREES_ tract 5

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