Un chaos politique à transformer en jours heureux

Depuis le 9 juin, l’histoire s’écrit sous nos yeux. Après le double choc du résultat de l’extrême droite aux élections européennes, puis de l’annonce surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale, le temps est maintenant à l’action. A l’image de l’union des forces de gauche et des centaines de milliers de citoyens qui se sont mobilisés le week-end dernier, il faut agir pour éviter le pire…

Une colère engendrée par une politique anti-sociale à tous les niveaux

Près de la moitié des électeurs ne se sont pas déplacés pour ces élections européennes, et ceux qui l’ont fait ont voté à plus de 36 % pour des partis d’extrême droite. Cette réalité, dramatique, est symptomatique de l’état d’esprit des citoyens après des années de politiques d’injustice
sociale et fiscale, de casse des services publics, d’inaction climatique, menées par des gouvernements sourds aux aspirations profondes des français.
Dans une société qui ne jure que par la compétitivité, la performance et la création de richesses mal redistribuées, colère et désillusion ont fini par l’emporter face à l’absence de solidarité, la stigmatisation de l’immigration comme bouc émissaire, les coups portés contre les salariés avec la perte de pouvoir d’achat, l’intensification du travail, la casse des droits du travail, de la retraite, du chômage.

Des choix lourds de conséquences pour les salariés

Cela s’est traduit, pour un trop grand nombre, par l’abstention ou un vote massif d’extrême droite. Notre pays se retrouve aujourd’hui au bord du précipice avec le risque réel que le Rassemblement National arrive aux commandes ! S’il y parvenait, non seulement il ferait tout pour conserver durablement le pouvoir, mais il s’attaquerait au monde du travail comme jamais auparavant. Car l’extrême droite n’a jamais et ne sera jamais du côté des salariés, comme le prouvent ses votes au
Parlement Européen et à l’Assemblée Nationale.

Derrière leur nouveau look policé, leur idéologie prône toujours l’exclusion, la discrimination et la haine, en totale opposition avec la devise de notre République qui prône la liberté, l’égalité, la fraternité !

Un espoir se dessine pour transformer ce chaos en opportunité

Depuis le 9 juin, nombre d’analyses et de commentaires pessimistes envahissent l’espace médiatique. Pourtant, l’horizon s’éclaircit avec des prises de conscience et des réactions face au danger. En quelques jours les partis politiques de gauche, appuyés par des syndicats, des associations, des ONG ont su s’unir autour d’un programme d’urgence sociale et environnementale pour créer le NOUVEAU FRONT POPULAIRE. Son programme est l’opportunité d’obtenir des avancées sociales, un meilleur partage des richesses, une juste reconnaissance de notre travail, l’abrogation de la réforme des retraites, la mise en place de l’échelle mobile des salaires indexés sur l’inflation, de véritables mesures pour prendre en compte l’urgence climatique…

Au vu de la gravité de la situation, le Comité Confédéral National (CCN) de la CGT considère que la CGT doit prendre ses responsabilités et que le programme du Nouveau Front Populaire est celui qui répond le mieux aux attentes et aspirations des salariés et qui ouvre le plus de possibilités de mobilisations gagnantes. La CGT appelle donc les salariés, retraités et privés d’emploi à aller voter le plus nombreux et nombreuses possible les 30 juin et 7 juillet pour le programme du Nouveau Front Populaire.